François Hollande, candidat probable aux primaires du PS pour 2012, a mis en garde mercredi la gauche contre “le risque” d’un 21 avril si elle était trop “désordonnée” au premier tour de l’élection présidentielle.
“Le 21 avril 2002 n’était pas un accident, c’était la résultante de la dispersion de la gauche et de la faiblesse du PS”, a expliqué le député de Corrèze lors d’une rencontre avec l’association des journalistes parlementaires. “Cette éventualité peut se reproduire”, a-t-il dit.
“Si le candidat (du PS, ndlr) ne réussit pas à s’imposer comme la force d’alternance et si les gauches sont présentes de manière désordonnée alors le risque existe”, a-t-il poursuivi. “Je ne dis pas qu’il est grand, il existe, et il existe aussi à droite”, a-t-il continué en soulignant “les efforts de Nicolas Sarkozy” en direction du centre. “Je le dis pour que la gauche se mette dans la tête que sa qualification au second tour n’a rien d’automatique”, a-t-il insisté, se disant convaincu qu’il fallait “être au plus haut au premier tour”.
Le Figaro