En 2008, au paroxysme de la crise économique et financière, le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy, avait tapé du poing sur la table et plaidé pour l’organisation d’un nouveau Bretton Woods pour refonder un système monétaire international inadapté au monde actuel. L’an dernier, au G20 de Séoul, les pays émergents, Brésil en tête, dénoncent le risque de guerre des changes, accusant les États-Unis de conduire délibérément une politique d’affaiblissement du dollar.
Du coup, l’un des chantiers prioritaires de la présidence française du G20, considéré il y peu avec une certaine condescendance relevant d’une énième idée farfelue française de vouloir tout réglementer, a pris une tout autre dimension. Le sujet n’est plus tabou. Tous les membres du G20 en conviennent : l’organisation monétaire internationale doit être revue.