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Pour son premier long métrage, sélectionné en compétition au dernier Festival de Berlin, Burhan Qurbani, fils d’immigrés afghans élevé en Allemagne, s’attaque à une question brûlante d’actualité : la place de l’islam dans les sociétés occidentales. «Shahada», qui signifie «profession de foi», suit le parcours de trois musulmans allemands de Berlin en mal d’identité.

En 2050, 20 % des Européens seront de confession musulmane. Comment veut-on vivre avec eux ? Si on veut la paix, il serait grand temps de faire le premier pas et d’établir enfin un véritable dialogue.

Il y a Maryam, la fille de l’imam, qui n’arrive pas à se pardonner d’avoir avorté ; Sami, un jeune Nigérian qui se pose des questions sur l’attirance qu’il éprouve pour son collègue ; et Ismail, un officier de police amoureux d’une clandestine.

«“Shahada” parle de la difficulté de concilier tradition et modernité. Surtout à une période comme la nôtre, où il y a tellement de malentendus», explique le réalisateur qui en a assez de l’image négative qui colle à la peau de sa religion.

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