Karim Achoui n’est plus avocat. Dans un arrêt rendu le 13 janvier dernier, la cour d’appel de Paris l’a purement et simplement radié.
Pour celui qui se définissait lui-même comme «l’avocat du Milieu» et qui avait comparu, en 2008 puis en 2010, sur le banc des accusés dans les procès de l’évasion d’Antonio Ferrara (condamné à 7 ans de prison, il avait été acquitté en appel), la sanction vient clore une carrière tumultueuse, marquée par les affaires et ponctuée de coups tordus.
Décidée par des magistrats, à la demande notamment d’un ex-client d’Achoui, Samy Sabeg, elle vient aussi contrecarrer la singulière bienveillance dont ce sulfureux avocat avait bénéficié, jusque là, de la part des instances disciplinaires de la profession. […]