“L’argent ne fait pas de petits” énonçait Aristote. Le Coran interdit le prêt à intérêt. Ce qui n’interdit pas cependant la mise à disposition de liquidités. La finance islamique est devenue un sujet porteur et une nourriture pour l’esprit des financiers en mal d’imagination.
Récemment par exemple, en octobre 2010, en France, l’Autorité des marchés financiers a publié un guide portant sur l’élaboration des prospectus « sukuk » et les modalités pratiques d’obtention d’un visa dans le cadre de la réglementation en matière de produits financiers.
Si Paris s’est lancé dans la course à la finance islamique, les Anglais n’ont pas attendu, cherchant à faire de Londres une place de référence. A ce compte toutes les institutions sont concernées. Moody’s, pour donner un exemple, a été distinguée à deux reprises par la remise du prix de la meilleure agence de notation islamique.
Est-ce à dire qu’elle est réservée aux grandes opérations pour les grandes institutions, les grandes banques du moyen Orient et des pays de la péninsule arabique ?
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