Fdesouche

Assistantes sociales, éducateurs ou psychologues, les travailleurs sociaux sont débordés. Ils ont dénoncé hier la détérioration de l’accueil des usagers et de leurs conditions de travail.
Hier après-midi, sur le parvis de la préfecture de Bobigny, devant le conseil général de la Seine-Saint-Denis, qui les emploie, quelque 200 agents départementaux des services sociaux et de l’aide sociale à l’enfance (ASE) sont venus crier leur ras-le-bol et dénoncent « des conditions d’accueil des usagers et de travail des agents indignes du service public ».

Chez les assistantes sociales de secteur, il faut parfois attendre deux mois pour un rendez-vous. Et un mois dans le meilleur des cas alors que ce délai était d’une semaine il y a encore cinq ans, explique Rémy Adel, pour la FSU. Cela génère forcément de la violence et de l’insatisfaction chez les usagers. »

A l’ASE, le constat n’est pas meilleur, faute de remplacement des agents en congé maladie et de solutions d’hébergement pour les jeunes pris en charge.
« Tout le dispositif d’accueil est saturé, des mesures de protection ordonnées par le juge des enfants ne sont pas assurées, poursuit Rémy Adel. Les collègues sont toujours dans l’urgence et la situation des jeunes en difficulté s’aggrave. »

Entre 2010 et 2011, le budget de l’aide sociale a augmenté de 4% pour atteindre 990 M€. L’an dernier, nous avons recruté 27 personnes à la direction de l’action sociale et 172 à celle de la famille. Cette année, nous titularisons 29 agents de catégorie C. », dit-on dans l’entourage du président PS du conseil général, Claude Bartolone»

Le Parisien

Fdesouche sur les réseaux sociaux