Extrait du café sociétal d’Annecom, le 06 janvier 2011, animé par Anne-Marie Engler et Bernard Henry dans les locaux du Gai Moulin.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xgrkjr_webcam[/dailymotion]El Yamine Settoul, doctorant en sociologie politique et politiques publiques, associé au CERI (Centre d’Etudes et de Recherches Internationales) et auC2SD (Centre d’Etudes en Sciences Sociales de la Défense).
Ce titulaire d’un DEA d’analyse comparative des aires politiques (programme monde musulman) de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et allocataire du Ministère de la Défense, (DGA/CNRS), travaille depuis 2005 sous la direction du professeur Catherine Wihtol De Wenden. Il assure le cours d’introduction à la sociologie depuis 2007 à l’Institut International de la Pensée Islamique et est par ailleurs collaborateur auprès de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale pour l’organisation de la session “Cohésion Nationale et citoyenneté“. Thèse : Contribution à une sociologie de l’engagement des militaires issus de l’immigration (sous la direction de Catherine Wihtol De Wenden).
Pendant des années, El Yamine Settoul a enquêté sur la diversité dans l’armée. Il est allé à la rencontre de nombreux jeunes engagés et fait aujourd’hui partager les fruits de son enquête aux cafés d’Annecom. Il s’est intéressé à la diversité sous toutes ses formes : culturelle, religieuse, de sexe ou encore d’orientation sexuelle. Bien qu’étant un milieu très masculin, les femmes y sont aujourd’hui relativement bien intégrées. Occupant surtout des postes administratifs, l’image de la femme qui porte une arme a malgré tout encore du mal à s’imposer. Le complexes des appartenances religieuses et des orientations sexuelles persistent eux aussi mais dans leur globalité, ils évoluent dans un bon sens. En réalité, les discriminations sont présentes dans l’armée… comme dans la société.
