Au palmarès de la criminalité violente, la Guyane est deuxième derrière la Seine-Saint-Denis. Drogue, armes, orpaillage, clandestins… Reportage dans le sillage de la police.[…]
«Pour la Guyane, le chiffre officiel est de 219000 habitants mais, avec les clandestins, je pense qu’on dépasse les 250.000» […]
Un autre policier résume:
«Ces squats sont devenus des domiciles. Si on expulse les gens d’ici, il faut les reloger. Rien de tout cela n’est légal, mais c’est la France…» […]
La criminalité suit, aggravée par un contexte de plus en plus préoccupant: «Même si nous sommes à – 7,5% au niveau de la délinquance générale constatée, les vols violents avec ou sans arme représentent ici 12% des faits constatés contre 3% en moyenne nationale […]
«Pour des raisons culturelles, explique le policier, le permis de chasse n’existe pas en Guyane. […]
Les magistrats ne veulent plus venir en Guyane, effrayés par la quantité de travail que nous avons, mais aussi parce qu’ils ont peur de se faire attaquer au coin de la rue.» Le procureur confirme «une délinquance avec un taux de gravité très élevé par rapport à la métropole, soit plusieurs dizaines de meurtres par an, énormément d’affaires de violence, de vols avec violence et de vols à main armée». Lui aussi parle d’un «accroissement mécanique de la délinquance violente liée à l’augmentation de la population». {…]
( merci à Marie-Anne)