Pour l’échéance de mars, Jean-François Copé a laissé aux candidats le soin de choisir entre une campagne locale et une campagne nationale. “C’est un débat qui doit être tranché par les candidats”, a-t-il dit songeant sans doute aux revirements stratégiques survenus lors des dernières campagnes municipales (mars 2008) et régionales (mars 2010), qui avaient suscité la grogne sur le terrain.
Pour son premier test électoral en tant que chef de parti, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) préfère “voir comment réagissent les fédérations”, a-t-il expliqué en marge de la réunion. Un candidat peut être “préoccupé par des questions locales” mais aussi “des questions nationales” que lui posent les électeurs.
“Il doit être capable de répondre aux deux”, selon Jean-François Copé. L’UMP a donc dégagé “trois thèmes à la fois nationaux et locaux : dépendance, attractivité et compétitivité des territoires, mais aussi pacte républicain, notamment sur les thèmes de la sécurité et la laïcité”, a-t-il dit. […]