La Cité nationale de l’histoire de l’immigration, occupée depuis près de quatre mois par des salariés sans papiers réclamant leur régularisation, et fermée vendredi au public, a été rouverte mardi, a annoncé la direction.
Le hall du musée (XIIe arrondissement) était occupé depuis le 7 octobre 2010 par quelque 500 personnes, en majorité des travailleurs d’origine subsaharienne en situation irrégulière qui réclament leur régularisation. Ils étaient soutenus par la CGT, des associations et des partis politiques de gauche.
Raymond Chauveau, porte-parole de la CGT, a confirmé qu’il n’y avait plus de travailleurs sans papiers dans le hall “pour le moment. Ils nous ont mis les CRS devant les grilles, on n’a pas vraiment eu le choix“, a-t-il expliqué.
Les sans-papiers demandaient l’application d’un accord conclu en juin 2010 avec le ministère de l’Immigration qui prévoyait la régularisation d’environ 6.000 travailleurs.
A Paris, 1.533 demandes de titres de séjour ont été reçues depuis août 2010, a précisé fin janvier la préfecture de police. Sur ce total, 858 dossiers ont été “examinés“, dont 338 sont “en voie d’admission exceptionnelle au séjour“. L’examen des 675 autres dossiers “se poursuit“, a-t-elle indiqué.