Addendum du 04/02/2011 : Un mineur âgé de 15 ans écroué pour vol avec arme
Le fait est extrêmement rare, mais la gravité des actes qui le caractérisent sont d’une telle importance… Hier après-midi, le juge des libertés et de la détention a pris la décision d’écrouer un mineur âgé de 15 ans.
En effet, même si conformément à la loi, la prison n’est pas encourue par un mineur avant ses 13 ans, l’incarcération d’un mineur reste exceptionnelle. Mais, ce Valentinois, originaire de Fontbarlettes, a été mis en examen pour des faits criminels… En effet mardi soir, il avait été interpellé puis placé en garde à vue, soupçonné d’avoir participé à un braquage commis au préjudice d’un tabac-presse du quartier de Valensolles à Valence quelques minutes plus tôt. Trois vols armés au même endroit en six semaines […]
M.Barre et sa compagne en ont assez. Et pour cause, mardi 1er février au soir leur tabac presse de la place Jules-Algoud au quartier de Valensolles à Valence a été le théâtre d’un troisième braquage en un mois.
La vidéosurveillance du magasin a filmé l’agression. Sur les photos, on distingue parfaitement l’un des hommes casqués pointant son arme en direction de la tête du buraliste.
Pour la troisième fois, M.Barre s’est retrouvé en fin d’après-midi face à des hommes armés et déterminés, venus se servir en argent liquide et en cartouche de cigarettes sous les yeux de plusieurs clients, avant de prendre la fuite. Mais cette fois, les agresseurs ont eu moins de chance. Après quelques kilomètres de poursuite à travers la ville, l’un d’eux a été interpellé par les policiers valentinois et placé en garde à vue.[… ]
La compagne du buraliste est exaspérée. «Cela fait trois fois en 6 semaines.Cela n’est plus acceptable ! Nous avons bien vu des rondes de police supplémentaires depuis les autres agressions, mais c’est insuffisant, la police ne fait que passer devant», déclare-t-elle. «Je vais donc écrire à Monsieur le préfet pour lui dire qu’il est important que la sécurité des biens et des personnes soit assurée. […]
Il faut que la démocratie fonctionne normalement. Dans de telles circonstances, notre vie est en jeu, mais celle de nos clients aussi. Je crois qu’il y a d’autres mesures à prendre», conclut la compagne du buraliste.