Le ballet des journalistes n’a pas cessé jeudi toute la journée au cabinet de l’avocat vauclusien du franchisé avignonnais de l’enseigne Quick. Presse écrite, radio, télé… tous ont répondu aux sollicitations de l’avocat, sûr de son fait. Et Jean-François Ceccaldi d’avancer sereinement ses arguments.
Selon lui, la fermeture du restaurant Quick Cap Sud à Avignon, n’a plus lieu d’être, presque 15 jours après le décès, après une toxi-infection alimentaire, de Benjamin, 14 ans, le 22 janvier dernier, à Oppède, quelques heures après avoir ingéré deux hamburgers au sein du fast-food avignonnais. Pour l’instant, la justice n’a pas encore établi de lien formel entre ces faits.
S’il fait état de 14 non-conformités dont 5majeures, Jean-François Ceccaldi estime que “sur l’essentiel du métier, à savoir l’arrivée des marchandises, le stockage, la chaîne du froid et la vente, tout est conforme à la réglementation européenne qui porte sur les lieux en contact avec les denrées alimentaires. Aujourd’hui, tout ce qui a été pointé a été réparé, ajoute-t-il. Et sur la base de reproches aussi mineurs, la prise de cet arrêté ne se justifie pas”
De son côté, la préfecture de Vaucluse assurait hier n’avoir encore reçu ni recours, ni demande de réouverture motivée du gérant “apportant la preuve qu’il est en conformité avec les exigences réglementaires”. […]