Le 21 août 2008, alors qu’il attendait des amis devant son domicile, Jacques Despieds, le maire de Mane, a été surpris par «des cris d’une femme apeurée » provenant de la voie ferrée, tout près de là. N’écoutant que son courage, il a détalé en direction des hurlements pour porter secours à la malheureuse. Sur place, à travers un buisson de ronces, il aperçut un homme d’une vingtaine d’années « qui s’enfuyait en vociférant ». Ni une ni deux, il le saisit par le col pour le rappeler à la raison.[…]
Lorsqu’il est arrivé, explique Jacques Despieds à la barre, il m’a montré des griffures dans son cou que je lui avais faites en l’attrapant. Il m’a proposé un marché : si je ne disais rien sur les cambriolages, on en resterait là »[…];
Pour la substitut du procureur Nathalie Castaldi,« l’intervention de Jacques Despieds n’avait pas pour but de défendre la victime ». Elle a requis la somme de 800€ d’amende avec sursis.[…]