Dans l’entretien qu’il accorde au Monde daté de dimanche 5 et lundi 6 février, le député européen, candidat putatif du Front de gauche, entend continuer à ” provoquer le débat “ tant en critiquant les médias qu’en taclant les socialistes et surtout Dominique Strauss-Kahn, ou en faisant ses propositions propres avec le ” programme partagé “ du Front de gauche.
M. Mélenchon explique ainsi ” le débat sur le populisme [lui] a beaucoup apporté, en termes d’adhésions “. ” La construction de notre discours politique oppose deux catégories : d’un côté le peuple, de l’autre l’oligarchie “, insiste-t-il.
L’ancien socialiste ne ménage pas ses vieux camarades. Jugeant le premier projet de programme du PS ” bien moins ambitieux qu’en 2007 “, M. Mélenchon les surtout en garde sur le choix de leur candidat :” Si au deuxième tour de la présidentielle, c’est Dominique Strauss-Kahn, on va au désastre “, et dans ce cas-là, ” en tout état de cause, quoique je dise (…) mes électeurs ne suivront pas “. […]