Quinze jours après sa violente agression, un policier municipal traîne toujours son nez fêlé et ses côtes douloureuses. Frappé en plein centre ville par un homme qui, sans une égratignure, ne sera jugé qu’en septembre prochain, il refuse tout net de témoigner.
Cette agression a toutefois ravivé des souvenirs particulièrement pénibles chez plusieurs de ses collègues. Désormais, dans les rues du centre ville, un PV, un enlèvement de voiture, voire même un simple contrôle d’identité peu déraper. Bâton de défense et gilet pare-balles
Ils travaillent au service de la population et se font agresser », déplore Yannick Cheveau, secrétaire général adjoint du syndicat des policiers municipaux. Des policiers qui, quand ils sont en tenue, essuient régulièrement des insultes, des crachats… Mais aussi des coups de poings ou de pieds. […]