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Pour concevoir son pacte national de protection et de sécurité publique, le Parti socialiste s’est notamment inspiré de l’expérience menée à Toulouse .« Révolution culturelle », comme le suggère Jean-Pierre Havrin, ou pragmatisme politique ?

Le PS marque le lancement de sa campagne pour l’élection Présidentielle en province du sceau de la lutte contre la délinquance et présentera, ce lundi à Toulouse (1), son pacte national de protection et de sécurité publique. Réconciliés avec une thématique dont la droite a longtemps fait son fonds de commerce électoral exclusif, les socialistes ont cessé d’évoquer les questions de délinquance en se pinçant le nez et proposent, aujourd’hui, une alternative au modèle « tout répressif » de l’UMP dont ils dénoncent d’ailleurs les limites.[…]

Avec les 250 000 appels qu’il reçoit chaque année, l’Office de la tranquillité intéresse également les stratèges politiques de la rue de Solférino, tout comme l’accord local passé entre polices municipale et nationale. « L’affectation des uns à des missions de jour et des autres à la surveillance nocturne a permis de multiplier les patrouilles par trois et surtout d’étendre le champ d’intervention des municipaux à l’ensemble, ou presque, du territoire de la ville quand, sous l’ancienne municipalité, il se limitait au périmètre de l’hypercentre », note Jean-Pierre Havrin, chantre de la coproduction en matière de lutte contre la délinquance.

« C’est un sujet, estime l’élu, qui mobilise toutes les énergies : police, gendarmerie, justice bien sûr, quand la répression et la sanction se justifient, mais également les systèmes éducatif, social, et l’intervention des parents lorsqu’il s’agit d’agir en amont ».[…]

La Dépêche

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