Un magistrat antiterroriste l’assure: «Internet est devenu le fil conducteur des dossiers islamistes à Paris.» Le tribunal en instruit une cinquantaine. Sans compter les enquêtes préliminaires diligentées par le parquet.
À chaque fois ou presque, les terroristes présumés ont utilisé des moyens de communication informatiques pour endoctriner, recruter, échafauder des projets d’attentat.
Aujourd’hui, pour traquer les candidats à l’action suicide, nos agents passent plus de temps derrière un écran d’ordinateur qu’à la sortie des mosquées. – Un expert de la DCRI, service de contre-espionnage français.»
Or, et dans le même temps, le recours croissant des internautes à des outils et technologies de cryptographie et de protection de la vie privée, afin de se protéger de l’Hadopi, ou de la censure du Net comme c’était le cas en Tunisie notamment, embête très sérieusement les services de renseignement américains, mais également français.
(Merci à Ratatosk)