Les hommes fuient des conditions économiques difficiles, des régimes politiques répressifs ou des régions où la guerre fait rage. Mais avec les années, ils devront surtout échapper aux conséquences du changement climatique. Malgré tout, ces migrations climatiques ne doivent pas seulement être envisagées sous l’angle des catastrophes humanitaires.
Elles peuvent aussi découler d’une stratégie rationnelle d’adaptation et s’avérer profitables aux populations concernées. Voilà les conclusions d’un nouveau rapport sur le sujet présenté par la Banque asiatique du développement lundi. Son coordinateur, François Gemenne, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales, détaille ce changement de perspective radical.
On parle depuis quelques années de ces migrants climatiques. Quand a-t-on pris conscience de cet enjeu ? […]
(Merci à Barillet)