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Addendum du 10/02/11 :

France-Soir révèle en exclusivité les vidéos amateurs qui mettent en cause le comportement de policiers lors d’une interpellation, vendredi dernier, dans la cité du Luth, un quartier sensible de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). On y voit notamment les forces de l’ordre lancer les chiens policiers, muselières retirées, sur les jeunes adossés le long d’un mur et surtout un fonctionnaire asséné deux coups de poing à un jeune menotté dans le dos.

Une plainte a été déposée à l’IGS pour « violences et faux témoignage ». Les vidéos, filmées à l’aide de téléphones portables par des témoins de la scène, figurent dans le dossier de la police des polices.

7/02/11 :

Débuts mouvementés pour la nouvelle brigade spéciale de terrain (BST), déployée dans le nord des Hauts-de-Seine depuis dix jours. Vendredi, les policiers ont été reçus par un comité d’accueil plutôt musclé, lors d’une patrouille pédestre dans la cité du Luth à Gennevilliers. 33 coups de flash-ball ont été tirés vendredi par les forces de l’ordre en quelques heures à peine…

Il est 16h30 lorsque les fonctionnaires pénètrent dans le quartier, «comme à leur habitude». A une centaine de mètres d’eux, plusieurs individus les insultent. Les policiers de la BST demandent alors des renforts pour les contrôler. La brigade canine et une compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) viennent en soutien.

Très rapidement, le ton monte entre les forces de l’ordre et la quarantaine d’individus, visiblement hostiles au contrôle. Plusieurs pierres et cocktails Molotov sont lancés sur les policiers. Ces derniers répondent avec 33 tirs de flash-ball et une dizaine de grenades lacrymogènes, d’après la préfecture de police qui précise que sept lignes de bus ont été déviées durant l’affrontement qui s’achève vers 23h.

Au final, trois policiers sont blessés, obtenant respectivement deux jours, trois jours et 10 jours d’ITT. Trois individus sont interpellés pour « jets de pierre », placés en garde à vue puis déférés dimanche au parquet.

Ce lundi matin, le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé de les relâcher, sous contrôle judiciaire, avant leur comparution immédiate prévue mardi.

L’un d’entre eux avait du sursis. Et il a été remis dehors», regrette un responsable syndical du département. »

20 Minutes

(Merci à contractor)

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