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Un astrophysicien américain a créé une équation qui permettrait, selon lui, de déterminer la valeur des planètes.

Peut-on mettre un prix sur une planète ? Oui, à en croire l’astrophysicien américain Greg Laughlin, qui a créé une étonnante équation visant à déterminer la valeur des planètes. Et à ce petit jeu, la Terre sort vainqueur haut la main avec une cotation estimée à 5 billiards de dollars ou 5 millions de milliards de dollars, soit à peu près 3,7 billiards d’euros ! Une somme rondelette qui représente l’équivalent de cent fois l’addition des PIB de tous les États du monde.


Le but premier de Greg Laughlin, lorsqu’il a créé son système d’équations, était de mettre un prix sur les exoplanètes telluriques découvertes par la mission Kepler, c’est-à-dire des planètes non gazeuses situées en dehors de notre système solaire. Mais l’astrophysicien s’est rendu compte que son équation (voir ci-dessous) pouvait également être utilisée pour évaluer n’importe quelle planète, y compris la nôtre, dans un contexte à la fois cosmique et commercial.
Pour évaluer la valeur des planètes, Greg Laughlin s’est appuyé sur plusieurs données.

Tout d’abord, l’âge de son étoile : plus cette dernière est vieille, plus son prix augmente, puisqu’une étoile plus vieille offre plus de possibilités aux planètes de son système de voir se développer des formes de vie. Il faut ensuite que sa masse soit plus faible que celle de son étoile ou proche de celle de la Terre.
De plus, une quantité de lumière reçue équivalente à celle de la Terre, une étoile brillante ou encore une découverte remontant à 2009 (date de lancement de la mission Kepler) ou plus tôt participent également à l’inflation de la valeur d’une planète. Ainsi, Mars vaudrait la modeste somme de 14.000 dollars puisqu’on ne pourrait pas y survivre plus de cinq secondes, tandis que l’exoplanète Gliese 581c, réputée pour être la plus proche physiquement de la Terre, est, elle, évaluée à 160 dollars.
Mais cette valeur pourrait exploser si nous nous rendions sur les planètes en question. Et évidemment, sa valeur est bien plus importante pour celui qui y habite que pour celui qui l’observe.
Mais si, à la Bourse des planètes, la valeur Terre reste un investissement sûr, il n’en va pas de même pour toutes, comme le rapporte Greg Laughlin, le meilleur exemple étant Vénus, qui, de prime abord, s’en sort plutôt bien avec sa valeur estimée à près de 1,5 billiard de dollars, mais sa cote devrait être révisée largement à la baisse en raison de la chaleur plus qu’étouffante (aux alentours de 465 °C) qui règne à sa surface.

Notre facétieux astrophysicien va même jusqu’à la comparer à une start-up de la bulle internet dont la valeur passerait en un instant de plusieurs milliards à près de zéro.

Le Point

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