Électricité de France (EDF) a vu son bénéfice chuter de 73,9% en 2010, en raison de la conjoncture morose des marchés de l’énergie hors de France, qui a poussé le groupe public à passer d’énormes provisions dans ses filiales aux États-Unis et en Italie.
Ces provisions servent à couvrir les risques de dépréciations d’actifs des filiales d’EDF dans ces pays, dans un contexte de prix faibles et de demande morose.
Le bénéfice net part du groupe s’élève à 1,02 milliard d’euros en 2010, contre 3,90 milliards l’année précédente, selon un communiqué publié mardi. Selon un consensus réalisé par l’agence Dow Jones Newswires, les analystes financiers s’attendaient à un bénéfice net de 3,44 milliards d’euros.
(Merci à romegas)