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Qu’est ce qui vous a poussé, Loulou Dédola, musicien de la banlieue lyonnaise, à vous intéresser à la mafia nigériane? Je suis auteur-compositeur et je donne beaucoup de concerts en Afrique. J’ai vécu au Nigeria, je parle le pidgin, la langue locale et mon projet, à l’origine, était d’écrire un scénario pour un film. J’ai réussi à infiltrer les réseaux criminels africains en me faisant passer pour leur copain. Je suis aussi un Lyonnais curieux et j’ai constaté que la mafia africaine monte en puissance ici.

Je dénonce un mécanisme. C’est la présence des prostituées nigérianes à perrache qui vous interpelle?

Toutes ces filles sont arrivées en France en 2000 mais pas sous la nationalité nigeriane. Elles se faisaient passer pour des Sierra-Leonaises ou des Libériennes, en ayant un statut de réfugié politique.

D’ailleurs la naïveté associative favorise l’installation des prostituées. Elles fournissent aide, tickets, nourriture et cela se sait au Nigeria.[…]

Après s’être soumises à une initiation vaudou, le « juju », elles quittent leur pays en sachant très bien qu’elles vont se prostituer. […]

Le Progrès

(merci à Alpine)

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