Derrière les postures de fermeté, il y a les faits. En dépit de ses engagements réitérés, comme par exemple à l’occasion de son adhésion au « Pacte européen sur l’immigration et l’asile » en 2008, qui prohibe à ses signataires toute régularisation de masse, le gouvernement continue à mettre en oeuvre une politique de régularisation des clandestins au fil de l’eau.
Le gouvernement cède de cette manière aux pressions des associations immigrationnistes (GISTI – RESF – LDH – CIMADE..), des syndicats (campagne de la CGT en faveur du mouvement des « grévistes sans papiers » de 2010), des partis de gauche, d’extrême gauche, voire de membres de sa propre majorité, et de certains milieux patronaux qui comprennent tout l’intérêt d’employer des clandestins en situation précaire pour faire du « dumping social » à l’encontre des nationaux. »