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Les débarquements à Lampedusa rappellent que l’Europe demeure une passoire et que son Agence de surveillance des frontières (Frontex) n’a pas les moyens d’assurer sa mission. “L’Union européenne a besoin d’un mécanisme d’urgence“, a d’ailleurs admis, mardi, le secrétaire d’Etat belge à l’Immigration, Melchior Wathelet.

L’entrée soudaine et massive, sur l’île italienne de Lampedusa, de 5000 jeunes Tunisiens désireux pour la plupart de rejoindre la France, peut faire craindre d’autres vagues similaires. Elles s’apparenteraient alors à une invasion pacifique de l’Europe, désarmée par sa culture humaniste et des frontières devenues virtuelles. »

La France, qui reçoit environ 200.000 immigrés légaux chaque année (dont 70.0000 étudiants et 80.000 personnes au titre du regroupement familial), peut-elle se permettre de poursuivre cette politique de peuplement, et de l’aggraver avec une augmentation des clandestins qui sont déjà 200.000 à bénéficier de la gratuité de l’Aide Médicale d’Etat (AME) (1)? A l’évidence non. Or, tout concourt à consolider cette situation.

Mais le poids des bons sentiments demeure le véritable l’obstacle à une politique dissuasive. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a appelé mardi à “garantir les droits de l’Homme fondamentaux” des migrants, en estimant que cette migration est “dans le cours normal du développement”, avec la mondialisation. Or, cette vision universaliste est encore celle qui prévaut dans l’Union européenne indifférente aux peuples qui la composent.

Le Figaro

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