Bruno, père de l’adolescent poignardé le 9 février à Nanterre par un voisin, ne comprend pas pourquoi le suspect du meurtre de son fils a été placé en hôpital psychiatrique.
Bruno a perdu son fils de 17 ans, Christian, la semaine dernière à Nanterre. La douleur est vive, le désir de vengeance aussi. Mais surtout, l’incompréhension le hante. « Un type a tué mon fils. On dit qu’il est fou et c’est fini, ça s’arrête là ? Non, c’est impossible », s’emportait cet homme de 40 ans, hier, dans son appartement du XIIIe arrondissement de Paris.
Le soir du mercredi 9 février, Abdoulaye D. a tué deux de ses voisins parce que « Dieu » le lui aurait intimé, selon ses dires en garde à vue. Frappant à leur porte, il s’en est pris à l’adolescent qui était seul dans l’appartement. Quand la mère de l’adolescent et son compagnon sont rentrés, le jeune subissait les assauts du voisin. Michel, le compagnon, a essayé de s’interposer. L’agresseur, s’emparant d’un couteau, a atteint l’homme à la gorge, avant de poignarder le garçon.
D’après le psychiatre qui a examiné cet homme de 28 ans après quelques heures d’interrogatoire, son état mental nécessitait des soins immédiats.
Le Parisien (merci à Kaos)