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L’eurodéputé écologiste se retrouve coauteur d’un texte avec un ultra-nationaliste bulgare pour le moins sulfureux : Dimitar Stoyanov du parti Ataka, une formation au discours anti-Juifs, anti-Turcs et anti-Roms. Ou comment la tradition du «compromis» qui a cours au Parlement européen conduit un progressiste à s’allier à un extrémiste…

Demander une « répartition équitable des subventions agricoles entre les nouveaux et les anciens Etats membres » de l’Union européenne, voilà une très noble initiative. Mais faut-il, pour parvenir à ses fins, accepter de s’associer à un des personnages les plus controversés siégeant au Parlement européen ? À l’évidence, pour José Bové, la réponse est oui.[…]

Ataka ? Une formation ultra-nationaliste au discours radicalement anti-Juifs anti-Turcs et anti-Roms. Son leader, le journaliste Volen Siderov, à l’origine en 2006 d’un « 21 avril » à la bulgare aurait d’ailleurs proposé au cours de meetings, selon Nadège Ragaru, chargée de recherche au Laboratoire d’analyse des systèmes politiques du CNRS, de « faire du savon » avec les Roms ![…..]

Alors que Daniel Cohn-Bendit s’était farouchement opposé à l’idée de laisser Jean-Marie Le Pen, en tant que doyen du Parlement, présider la séance inaugurale, José Bové, lui, ne verrait donc aucun mal à cosigner un texte avec le très sulfureux Stoyanov ? « Il faut remettre ça dans le contexte du Parlement européen, explique-t-il, En France, une telle configuration paraîtrait singulière. Mais pas à Strasbourg où il m’arrive de travailler avec des gens du PPE, de l’UMP. »[….]

Marianne

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