Samedi, 23 heures. Viorel Viziru, le directeur de l’établissement EverHôtel de Villefontaine, s’apprête à fermer, lorsque soudain… « Je venais de recevoir des clients, deux familles d’Anglais. Je venais juste de leur donner les clés des chambres et j’étais en train d’enregistrer les entrées sur l’ordinateur, à l’accueil. Je n’avais pas encore fermé les portes. Et tout d’un coup, un jeune est arrivé, sans que j’aie eu le temps de me rendre compte. Il était cagoulé, avec des gants, et avec un pistolet à la main. Je ne l’ai pas vu passer la première porte, je l’ai vu juste quand il est entré dans le hall », raconte le directeur.
Ensuite, tout va très vite. « Il a bondi sur moi avec un pistolet à la main, je ne pouvais rien faire, je ne pouvais même pas bouger. Il m’a demandé la caisse : “Donne-moi tout, la monnaie aussi, les enveloppes !” Il était très énervé, très excité. Moi, je n’avais pas d’argent, j’avais 50 € dans la caisse. […]
« Il avait l’air jeune, 1 mètre 75, 1 mètre 80. Avec une cagoule, avec des gants, une capuche. Je n’ai vu que ses yeux »,(…]
Ce n’est pas drôle, surtout quand on a affaire à des gens comme ça, complètement excités. Il était jeune, j’ai l’impression qu’il avait plus peur que moi. Il tremblait, il était excité. Tout ça pour 50 € ! »[…]
Fataliste et agacé, il se souvient :
« On a déjà été cambriolé en 2008. Ils ont emporté un coffre-fort qui servait à ranger les jouets de ma fille. […]