Minute de demain analyse la loi Loppsi 2 (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). Extraits :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x8zl3o_fahrenheit-451_shortfilms#from=embed&start=3[/dailymotion]Car ce qui inquiète de nombreux professionnels d’internet, c’est que l’article 4 de Loppsi 2 modifie l’article 6 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN). Ce dernier oblige les «personnes dont l’activité est d’offrir un accès à des services de communication au public en ligne» à «concourir à la lutte contre la diffusion» de contenus faisant «l’apologie des crimes contre l’humanité, de l’incitation à la haine raciale ainsi que de la pornographie enfantine». Et là, sans décision judiciaire on tombe dans l’arbitraire le plus total, car en refilant la patate chaude de la gestion des contenus illicites, non plus à la justice, mais aux fournisseurs d’accès et aux «autorités administratives», les abus de censure risquent d’être nombreux!
Et il y a fort à parier que les sites tout simplement politiquement incorrects seront les premières victimes (comme récemment Fdesouche et Novopress).
Pour les fournisseurs d’accès à internet, l’équation est simple: tout ce qui ne va pas dans le sens de la pensée unique sera suspect et donc susceptible d’être interdit. D’ailleurs, l’article 34 de Loppsi 2 permet désormais aux enquêteurs de participer «sous un pseudonyme aux échanges électroniques», en clair d’infiltrer les forums de discussion et d’échanger des courriels avec les auteurs de messages faisant l’apologie d’actes terroristes sur Internet ou «incitant au racisme, à la discrimination, au sexisme ou à l’homophobie». Les enquêteurs auront tout pouvoir pour traquer les auteurs de tels messages et les faire condamner.”
(Merci à Backinblack)