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Addendum vidéo du 23/02/2011 : Zemmour, « A comme Augmentation »


Addendum du 21/02/2011 : Combien coûte un banquier central ?

Dans ses «comptes annuels 2007» (téléchargeable en format .PDF), la BCE a donné pour la première fois la ventilation précise. Ainsi, le «traitement de base» du Président du directoire, Jean-Claude Trichet, est de 345.252 euros par an.

A ces sommes s’ajoutent “une indemnité de résidence et une indemnité pour frais de représentation. Pour ce qui concerne le président, un logement de fonction appartenant à la BCE est mis à sa disposition, à la place de l’indemnité de résidence. Conformément aux conditions d’emploi du personnel de la Banque centrale européenne, les membres du Directoire ont droit à des allocations scolaires, de foyer et pour enfant à charge, en fonction de leur situation individuelle.

Ces indemnités supplémentaires ainsi que “les prestations qu’ils ont perçues au titre des cotisations de la BCE aux régimes d’assurance maladie et accidents se sont élevées au total à 579 842 euros (557 421 en 2006), portant le montant total des émoluments à 2 207 366 euros (2 153 013 en 2006).”

Libération

Face à l’envolée des cours des matières premières, le patron de la banque centrale européenne met en garde contre les “effets de second tour” : hausse des prix… et des salaires. Car augmenter les salaires en Europe minerait les efforts de lutte contre le chômage.

Martelant le credo de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet a réaffirmé que la lutte contre l’inflation, “un impôt sur les plus pauvres et les plus démunis qui sont les moins protégés“, restait “la priorité constante” de l’institution.

Nous ne pouvons rien contre l’augmentation immédiate des prix du pétrole ou des matières premières. Mais en revanche, nous devons éviter à tout prix ce que nous appelons les ‘effets de second tour’, c’est-à-dire que les autres prix se mettent à bouger“, a déclaré le patron de la banque centrale européenne.

Éloge de la maîtrise des coûts

Et Jean-Claude Trichet a bien précisé qu’il entendait par là “tous les autres prix, y compris bien entendu les salaires“. Interrogé spécifiquement sur l’hypothèse d’augmenter ces derniers, il a estimé que “ce serait la dernière des bêtises à faire“.

Lorsque je regarde le succès, ou le relatif insuccès, au sein de la zone euro, il est parfaitement clair que ceux qui ont su maîtriser leurs coûts connaissent un grand succès en matière de réduction du chômage, ce qui est quand même l’objectif majeur de la plupart des pays“, a-t-il poursuivi. Il a mis en avant la santé “remarquable” de l’Allemagne, parvenue à réduire son chômage pendant la crise, en soulignant que “depuis la création de la zone euro”, les salaires dans la fonction publique n’avaient augmenté que de 17% outre-Rhin, contre “environ 35%” en moyenne en France et dans la zone euro.

LCI
(Merci à copan)

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