Comme de nombreux autres médias accrédités en Chine, l’AFP a reçu un appel du Bureau de la sécurité publique de Pékin rappelant que les journalistes étrangers devaient préalablement demander à toute personne interviewée son accord et toujours porter leur carte de presse.
La presse en langue anglaise et chinoise a publié vendredi un entrefilet réintérant cette règlementation. “Les journalistes doivent déposer une demande d’autorisation (…) avant de mener une interview, selon le Bureau d’information de la municipalité de Pékin”, était-il écrit sans préciser auprès de qui déposer cette demande.
Les autorités sont visiblement nerveuses de voir des rassemblements se produire, potentiellement dans 13 villes du pays. “Nous invitons chaque participant à se promener, à observer, voire à prétendre qu’il ne fait que passer. Pour peu que vous soyez présents, le gouvernement autoritaire va trembler de peur”, ont assuré les initiateurs des rassemblements, qui se veulent dans l’esprit de la “révolution du jasmin” tunisienne qui a vu la chute du régime Ben Ali. […]
El Watan