Trois jeunes du quartier Bagatelle ont été jugés hier en comparution immédiate pour trafic de stupéfiants. Ils abusaient également de « l’hospitalité » d’un homme sous curatelle.
Si on veut décrire un trafic de stupéfiants digne de la mafia, on se donne les moyens Monsieur le procureur. On ouvre une information, on cherche, on fouille ! On ne se contente pas de 500 grammes de résine et de phrases caricaturales. Autrement on s’égare, on déforme et on réclame des exemples. Mais faire des exemples, ce n’est pas le rôle de la justice
Me Éric Mouton a passé la mitraillette sur un dossier de trafic de stupéfiants hier soir devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Un joli travail de sape, aidé par Me Hélène Simon-Grassa, sur un dossier où la défense voulait éviter la prison promise à trois garçons de Bagatelle.[…]Quant aux trois principaux suspects, malgré leur âge et leur casier déjà illustré par la justice des mineurs, des enfants sages…
Je fume, Monsieur le président. Les plaquettes, c’est pour ça, rien de plus », commence Walid, 20 ans. Son frère Wassin, 19 ans, ne touche même pas à la drogue. Deux plaquettes de résine chez lui. « Je les ai trouvées… Un gars les avait laissées tomber lors d’un contrôle de police ». Quant à Sid Hamed, animateur dans le quartier : « Je travaille là. je vis là. Où vous voulez que j’aille. Cela ne veut pas dire que je deale ».[…]