« Une forte détonation puis des petites explosions. » Voilà ce qui a tiré de son sommeil cet habitant du centre-ville de Tremblay, hier vers 4 heures. Une heure plus tard, le préfet Christian Lambert et les élus constataient les dégâts : un engin de chantier incendié sous les fenêtres de l’hôtel de ville.
Les flammes ont endommagé une quarantaine de vitres de l’édifice, ainsi que le bureau du directeur de l’action sociale. L’engin était utilisé à la manière d’un monte-charge dans le cadre des travaux de rénovation de la place des Droits-de-l’Homme. L’origine criminelle de l’incendie ne fait guère de doute, quatre voitures ayant aussi été incendiées pendant la nuit dans le quartier.
En signe de protestation, la mairie fermera ses portes demain, de 10 heures à midi. La municipalité invitera le personnel administratif à se réunir et à réagir à cet acte de vandalisme. « C’est l’outil de travail des agents communaux qui a été attaqué. Il est normal qu’ils s’expriment », indique le maire adjoint, Madani Ardjoune.
Le Parisien