L’Union européenne est prête à faire face à un afflux massif de réfugiés en provenance de la Libye et suit aussi de très près l’évolution des soulèvements dans la péninsule arabique afin de pouvoir réagir, a assuré mardi le numéro deux de la diplomatie européenne.
La priorité du moment reste la situation en Libye et les mouvements de population provoqués par les violences. La France a demandé l’organisation d’un sommet européen pour décider d’une “stratégie commune” face à la crise libyenne et aux menaces qu’elle fait peser en matière d’immigration. Elle est soutenue dans cette démarche par les autorités italiennes notamment qui redoutent un afflux massif de réfugiés.
Un fonds d’urgence de 25 millions d’euros est à disposition et en cas de crise humanitaire majeure, nous devrons trouver des fonds supplémentaires. En tout état de cause, les personnes fuyant la Libye ne seront pas repoussées par l’UE », a-t-elle affirmé.
Mme Malmström a en revanche reconnu que les États de l’UE étaient en désaccord sur un partage de la prise en charge des éventuels arrivants, dont le statut devra être déterminé.
“La réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE jeudi dernier à Bruxelles a montré que l’enthousiasme n’était pas grand pour une répartition interne” entre pays européens, a-t-elle admis.
La Libre Belgique
(Merci à Olympe)