Une trentaine de manifestants se sont rassemblés aujourd’hui près du consulat d’Algérie à Paris (XVIe) pour dénoncer le «racket» par l’Etat des travailleurs clandestins et demander la non-délivrance par les autorités consulaires de laissez-passer aux étrangers expulsables qui dissimulent leur identité.
Le rassemblement était organisé par l’association “Droits devant” dans le cadre de la campagne intitulée “Racket sur les cotisations des travailleurs sans papiers”, lancée en 2008.
«On bosse ici, on vit ici, on cotise ici: régularisation de tous les sans-papiers», lançait le groupe de manifestants tenu à distance du consulat par de nombreux policiers. Un fourgon fermait la rue d’Argentine où se trouve la représentation. […]
Pour échapper à l’expulsion à la suite de contrôles policiers, de nombreux clandestins évitent de porter sur eux leur passeport et dissimulent leur identité. Les autorités françaises sont alors contraintes d’enquêter pour connaître le pays d’origine des étrangers interpellés. Une confirmation est ensuite faite par les autorités consulaires qui doivent délivrer un laissez-passer. La France se plaint du manque de coopération de certains pays et seulement 75% des décisions de reconduite à la frontière sont exécutées.
Le Figaro/AFP (Merci à ChocoBilly)