Il n’est donc pas exclu que le groupe se constitue partie civile “non pour réclamer des dommages et intérêts mais dans un souci de compréhension”, ajoute Me Reinhart. Celui-ci estime en effet que des “éléments techniques, scientifiques” restent à préciser pour expliquer la mort du jeune Benjamin Orset, le 22 janvier dernier d’une toxi-infection alimentaire au lendemain d’un dîner en famille dans le Quick Cap Sud. Le lien entre l’absorption de deux hamburgers par cet adolescent de 14 ans et son décès avait été établi le 18 février par le procureur de la République d’Avignon, au regard de la présence de staphylocoques dorés à la fois dans le liquide gastrique du jeune garçon, sur des employés et dans les locaux du fast-food.
Des manquements aux règles d’hygiène étaient alors évoqués. Un point sur lequel est revenu hier Me Bonnenfant, l’avocat des parents de Benjamin,considérant que “la mise en examen de l’ancien gérant est la conséquence de défaillances établies sur l’entretien de l’établissement”. Avant d’ajouter : “L’auteur présumé n’est désormais plus X sans que ne soient néanmoins exclues d’autres responsabilités”. […]