Visage angélique, Priscillia Moufouma, 27 ans, est dans le box, flanquée de trois gendarmes. Elle doit répondre de faits de violences avec arme (une bouteille de vodka brisée) sur un de ses compagnons de beuverie, dans la nuit du 25 au 26 août dernier, rue Jean-Eymar à Gap. Une soirée qui devait s’achever par la mort de René Gumiel, un paisible voisin de 57 ans, poignardé en pleine nuit alors qu’il se plaignait du bruit. Un crime dont Priscillia Moufouma est suspectée.
C’est donc les prémices de cette soirée tragique qui étaient examinées, hier, par le tribunal correctionnel. Cette nuit-là, un homme de 42 ans se présente au commissariat, le visage ensanglanté. Il est éméché (1,5 g/l). Pendant qu’il est conduit à l’hôpital, les policiers suivent les traces de sang jusqu’à l’appartement du 31, rue Jean-Eymar. Quelques instants plus tard et deux étages au-dessus, ils découvriront René Gumiel, mortellement blessé. […]