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Douze membres d’un réseau de trafic de drogue de Mons-en-Baroeul comparaissent depuis hier. Les faits remontent à avril 2008 et s’étalent sur près d’un an. Durant cette période, c’est l’essor d’une économie souterraine dans la ZUP de Mons. Le schéma est classique, avec des têtes de réseau, un intermédiaire et des petits lieutenants qui écoulent la marchandise, cannabis mais aussi héroïne. Au total, les faits jugés cette semaine représentent pas moins de 51 kilos de stupéfiants. Les sommes issues de ce commerce illégal sont faramineuses.

Lors des auditions, l’un des prévenus fait état de recettes pouvant aller parfois jusqu’à 2.000 euros par jour, voire 30.000 euros en moins de trois mois. Entendu hier dans le cadre de l’audience, le prévenu qui figure au sommet de cette pyramide a fini par reconnaître avoir fourni d’importantes quantités à un intermédiaire. Ce qu’il en faisait, il n’en sait rien, dit-il… Un comportement qui pourrait toutefois coûter au maximum 20 ans à son auteur…

Les lieutenants, eux, étaient hier encore, assez peu enclins à « balancer ». Surtout, même s’ils se connaissent personnellement – certains depuis l’enfance -, ils se dédouanent les uns les autres, dans une tentative de battre en brèche l’idée de réseau.

Nord Éclair

(Merci à Nordiste)

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