L’acharnement de Vladimir Dragoi à nier jusqu’à la preuve génétique de son ADN n’y aura rien fait. La cour d’assises du Var a déclaré, hier soir, ce Moldave de 32 ans coupable du viol d’une jeune touriste allemande, sous la menace d’un couteau, le 18 avril 2002 sur un chemin en bordure de la RN7 aux Arcs.
Il a été condamné à quinze ans de réclusion. Soit trois ans de plus que son coaccusé Eugen Oleinik, condamné à douze ans en 2005 pour le viol de la seconde auto-stoppeuse allemande qu’ils conduisaient ce jour-là vers Toulon. Selon les victimes, c’est Dragoi qui les avait menacées d’un couteau.
Pour Me Florence Leroux-Ghristi, en partie civile, a rappelé que l’une des jeunes filles avait reconnu Dragoi sur photo lors de l’enquête. Quant à la seconde, elle avait reconnu à la voix celui qui l’avait violée, et qui parlait allemand avec un fort accent de l’Est.
Me Leroux a également souligné que les deux touristes n’étaient pas des jeunes filles délurées en goguette, mais des étudiantes exemplaires. Au moment des faits, elles avaient 20 ans et effectuaient un service volontaire européen. L’une travaillait dans une maison de retraite, l’autre dans une unité de soins pour des malades en fin de vie. […]