Confié par sa mère à un pseudo-ami, pour échapper à la guerre en Angola, il a vécu l’enfer, frappé et sous-alimenté, jusqu’à ce qu’il parvienne à s’échapper et à se réfugier chez un voisin.L’HISTOIRE de ce jeune homme âgé aujourd’hui de 19 ans, d’origine angolaise, aurait pu demeurer inconnue, si elle n’avait été évoquée, huit ans après les faits, au tribunal correctionnel de Charleville-Mézières. Des faits qui se sont déroulés entre juillet 2002 et juin 2003, période pendant laquelle Akim (prénom d’emprunt) a vécu un véritable calvaire, à cause d’un pseudo-père, membre d’une église évangéliste, qui le croyait « envoûté […]
Il a expliqué que « son fils » étant sous l’influence de puissances démoniaques, il le frappait en effet, régulièrement, sur les fesses, avec une petite planche de bois. Et il précisait que si Akim dormait dans un cagibi, c’est parce qu’il urinait au lit et qu’il était en conflit avec les enfants de sa compagne sedanaise.
La dramatique mésaventure de ce jeune homme a donc été révélée et longuement évoquée, mercredi dernier, au tribunal en sa présence. Mais, en revanche, en l’absence de son « tortionnaire », excusé par son avocat, qui a remis au tribunal un certificat médical attestant qu’il était atteint… du sida ![…]