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Dégoûtés. Voilà ce que ressentaient hier les malheureux propriétaires des quatre voitures calcinées dans la nuit, boulevard Leclerc. Quatre voitures anciennes, pour lesquelles ils doutent d’être indemnisés. Une catastrophe pour cet homme. Sa Peugeot 205, il avait économisé pour se la payer. 1 000 €, dépensés le mois dernier.

« J’avais laissé dedans mes outils pour travailler. J’ai tout perdu, je ne sais pas comment je vais faire. J’ai huit bouches à nourrir. »La voiture stationnée à côté de la sienne était celle d’une mère de famille. Hier matin, elle a découvert, horrifié, qu’il n’en restait qu’un tas de cendres.

Ça va me poser de gros problèmes d’organisation. Il n’y a pas de justice…

De l’autre côté du boulevard, deux commerçants ont fait les frais de cette nuit destructrice. Le boucher et le magasin Honda ont vu leurs vitrines explosées. « Où on vit ? », s’écriait, hors d’elle Françoise Mourges, qui gère depuis 1968 la concession avec son mari. « Quand j’ai vu les dégâts ce matin, je suis partie en crise de larmes. Ce vandalisme gratuit, ça me révolte. J’ai appelé la mairie. Je veux qu’on fasse tout pour retrouver les coupables », concluait-elle, avant d’aller porter plainte, en compagnie des autres victimes, au commissariat de police voisin.[…]

Le Dauphiné

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