L’agression sexuelle d’une jeune fille occupe près de deux heures d’audience au tribunal correctionnel de Paris.Un jeune homme de 21 ans est accusé d’avoir agressé sexuellement Caroline*, 13 ans.
Dans ce genre de dossier où l’on pèse la parole de l’un et la parole de l’autre, il est utile que la victime se présente”, reproche-t-elle à ses parents.
“Elle n’avait pas la force de se confronter à son agresseur, se défend leur avocat, elle l’a fait tout au long de la procédure devant le juge d’instruction et cela fut déjà très difficile.” […]
Petit hic toutefois : il travaille comme animateur dans des écoles primaires et des centres de loisirs. Et ce, malgré sa mise en examen pour agression sexuelle, ce qui surprend les magistrats. […]
Du petit-lait dans le dossier de l’avocat qui plaide la “confusion des sentiments”. “Mon client s’est identifié à la détresse de la victime. Mais il n’a pas maîtrisé cette situation affective, il a dérapé dans une direction érotique, et ce geste est impardonnable.” Il minimise la différence d’âge et le rapport de force qu’elle implique : “Il n’a pas la maturité d’un jeune de 21 ans.” Et rebondit sur certains points du rapport d’expertise psychologique : “Caroline a des difficultés à dire non, elle ne l’a peut-être pas dit autant qu’elle le déclare…” Il demande une peine adaptée à ce “dérapage furtif et léger” commis par un homme dont le “travail d’animateur pour enfants est salué par tous ses employeurs, un homme inséré dans la vie sociale […]
