Le préfet masque-t-il la réalité des demandeurs d’asile en Anjou ?
Alors qu’il annonçait une baisse de 30% entre 2009 et 2010, l’Espace accueil, plate-forme qui gère les premières arrivées à Angers, préférait parler d’une baisse de seulement 6,7%.
D’où vient ce différenciel ? Y-a-t-il 205 demandeurs d’asile « évanouis » dans la nature ?
Non, répond Richard Samuel qui répète que la situation des demandeurs d’asile n’est pas alarmante en Anjou. « Je n’ai pas truqué les chiffres, contrairement à ce qu’on a laissé penser. D’un côté, on comptabilise les primo-arrivants, et de l’autre, les personnes enregistrées en préfecture. Il y a simplement un décalage entre leur premier passage et leur prise en charge en préfecture car les demandes peuvent mettre plusieurs semaines à être traitées. »
Le préfet, ajoute qu’il a « posé la question aux élus » pour savoir s’il y avait des migrants non pris en charge en Anjou : « La réponse est non. S’il y avait eu 205 demandeurs d’asile dehors, vous pensez bien que j’aurais été informé ! »