Les déclarations dans la presse de la coordonnatrice de l’asbl ELEVeS jugeant à propos du décret Inscriptions qu'”envoyer un enfant noir dans une école de Blancs, comme l’inverse, peut être vécu comme un traumatisme” renvoient “à une époque que l’on croyait révolue depuis la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud”, a estimé le délégué général aux droits de l’enfant Bernard De Vos.
Ne pas imposer
Interrogée mardi dans Le Soir sur l’opportunité de modifier le décret Inscriptions, Anne François, coordonnatrice de l’asbl ELEVeS, a jugé que l’on pouvait certes inciter les écoles à accroître la mixité sociale (un des objectifs du décret), mais pas l’imposer.
“Forcer la ségrégation ou la ‘déségrégation’ est une forme de violence. (…) Envoyer un enfant noir dans une école de Blancs, comme l’inverse, peut être vécu comme un traumatisme”, a déclaré Anne François.
(Merci à Dzeta)