Le Parlement a adopté le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, Loppsi 2, le mardi 8 février 2011, à 171 voix contre 151. Sous couvert de lutte contre la pédopornographie, l’article 4 de la loi institutionnalise un filtrage administratif du Web, sans décision de justice.”
Une “liste noire”, établie par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, dépendant directement du ministère de l’Intérieur, sera remise aux fournisseurs d’accès à Internet en France, afin qu’ils censurent les sites concernés.”
Selon l’association de protection de l’enfance “L’Ange bleu” , qui lutte contre la pédophilie, la Loppsi est une loi “inefficace”, “contre-productive” et “dangereuse”, qui utilise la protection de l’enfance “comme un cheval de Troie du filtrage généralisé de l’Internet”.”