Dans une déclaration commune rendue publique ce matin, les 5 organisations qui composent encore l’intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa, Solidaires et FSU) affirment on ne peut plus clairement que “la préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme” et même “est antinomique avec les valeurs fondamentales du syndicalisme”.
Il est clair que la CGT et Solidaires n’ont jamais empêché leurs militants de s’investir dans les partis d’extrême-gauche (PCF, Front de gauche, PT…)
Je cite. “L’exclusion, le rejet de l’autre, le repli de la France sur elle-même et la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, ne peuvent conduire qu’au pire. Les organisations syndicales sont déterminées à empêcher l’instrumentalisation du syndicalisme par le Front national qui n’est pas un parti comme les autres et dont les orientations sont à l’opposé des valeurs qu’elles portent.” Cette déclaration fait suite à la polémique née de la candidature de responsables de la CGT et de FO aux cantonales sur des listes FN. […]
Je laisserai le mot de la fin à un signataire du texte de l’intersyndicale. “Je ne peux pas le dire officiellement mais le comportement de certains militants d’extrême gauche est tout aussi choquant que celui de certains militants d’extrême-droite.” De là à dire qu’il y a deux points deux mesures au sein de l’intersyndicale… Il est clair que la CGT et Solidaires n’ont jamais empêché leurs militants de s’investir dans les partis d’extrême-gauche (PCF, Front de gauche, PT…). Voire même, dans certains cas, ont volontairement poussé à ce qu’ils s’investissent, notamment aujourd’hui au sein du parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon… Preuve qu’en matière syndicale tous les fronts ne se valent pas !