L’un est un costaud, un peu penaud à la barre. L’autre, dans le box des accusés, est plus fluet, mais ne manque pas d’aplomb. Ces deux hommes ont été surpris par les policiers le soir du cambriolage du magasin “Serres vêtements”.
Derrière la vitrine fracassée à coups de pierres, le premier a été cueilli comme une fleur avec des blousons plein les bras. Le second, à l’extérieur du magasin, semblait faire le guet.
Pour le procureur, le “crime” était presque parfait. « C’est ce qu’on appelle un flagrant délit » indique-t-il.
Foued Belarbi ne peut pas nier l’évidence. Avec ses blousons dans les bras, ce serait difficile. Il conteste cependant l’effraction. « J’ai profité de la vitrine cassée », explique-t-il. « C’est la tentation, une faiblesse coupable », résume son avocat Me Martin.[…]
