La vague de contestation sociale et politique sans précédent au Moyen-Orient et au Maghreb continue à être réprimée, parfois dans le sang, par des régimes autoritaires. Etat des lieux pays par pays.
• Yemen – Plus de 46 personnes ont été tuées et plus de 400 blessées par des tirs contre une manifestation réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh vendredi à Sanaa, selon des sources médicales. Le président a décrété l’état d’urgence. L’opposition a dénoncé «un massacre». Selon des témoins, des partisans du régime ont ouvert le feu sur des milliers de manifestants depuis les toits des habitations proches de la place de l’Université.
• Bahrein – Les autorités ont annoncé avoir détruit le monument qui se trouve sur la place de la Perle dans le centre de Manama, devenu un symbole de la contestation. L’opposition a bravé l’interdiction de manifester et des milliers de personnes se sont rassemblées près de la capitale.
• Arabie saoudite – Le roi Abdallah a assuré dans un discours télévisé que les forces de sécurité étaient prêtes à faire face à «tous ceux qui envisageraient de porter atteinte» au royaume, annonçant également une série de décrets royaux sur des subventions sociales.
Troubles également en Syrie, Jordanie, Algérie, Iran …