Au deuxième jour de l’opération occidentale contre la Libye, et alors que les Français ont repris leurs vols au-dessus du pays dans une configuration proche de celle de la journée de samedi, de nombreux points ont été éclaircis. Il est très clair que les Américains sont aux commandes. […]
Les autorités politiques françaises présenteront sans doute une version les plaçant en tête de gondole, mais la réalité est plus prosaïque : les Américains sont aux manettes et assurent le contrôle opérationnel de l’ensemble du dispositif (OPCON, pour Operational Control) en assurant la coordination de l’ensemble des missions et des moyens qui leur sont attribués.
Les Français sont donc des “fournisseurs de moyens” à la coalition qui leur a accordé le “privilège” (ou vécu comme tel par Nicolas Sarkozy) de prendre l’air les premiers. Les Français ne s’engagent cependant qu’aux conditions qu’ils ont fixées. La maîtrise de leur stratégie et de leurs moyens, donc le commandement de leurs opérations (OPCOM pour Operational Command), demeure entre les mains du chef d’état-major des armées, l’amiral Édouard Guillaud. […]
(merci à XIII)