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Vols. La presse a gardé le silence sur le réveillon mouvementé des belles-filles du fonctionnaire.

C’est une fête qui a mal tourné, mais dont, curieusement, personne n’a rien su. L’action se déroule le 31 décembre 2010, dans les appartements privés de la préfecture de Tours (Indre-et-Loire). Le préfet Joël Fily, ancien directeur de l’administration de la police nationale, «assez ouvert d’esprit avec la presse et plutôt décontracté», selon un journaliste, est parti en vacances au Maroc avec sa femme, médecin psychiatre. Il a laissé ses deux grandes «belles-filles», l’une mineure, l’autre âgée de 18 ans, organiser une fête à la maison. La maman a commandé le traiteur. Les filles ont joué du SMS pour inviter une poignée de copains.

Las ! Les invités du premier cercle se sont refilé le tuyau. Plus d’une vingtaine de personnes ont festoyé dans les appartements privés. «Ils s’en sont donné à cœur joie», confie une source proche de l’enquête : literie testée, cave consciencieusement visitée. Du matériel pour effectuer des tatouages a été retrouvé sur place. L’état de la moquette témoigne des débordements. Profitant de la confusion, des petits malins ont fait les poches des manteaux. Du liquide, quelques téléphones portables disparaissent… dont celui du préfet, un iPhone qu’il aurait reçu comme cadeau de Noël.

(…)  Mais un blog local, intitulé Saint-Pierre-des-Corps, c’est où ça ? s’empare de l’info et relaie la croustillante histoire. Dans le reste de la presse, hormis la Nouvelle République, qui y consacre quelques lignes, rien. Selon une journaliste, la tendance générale est au «mutisme» de la part des autorités, tant que les affaires ne sont pas résolues.

Liberation.fr

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