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La fusillade de la rue d’Isly appelée aussi le massacre de la rue d’Isly, a eu lieu le 26 mars 1962 devant la grande poste de la rue d’Isly (dont le nom commémore la bataille éponyme) à Alger, département d’Alger. Ce jour-là une manifestation de citoyens français, civils non armés, partisans du maintien du statu quo de l’Algérie française (les départements français d’Algérie sont créés par la Deuxième République en 1848), décidée à forcer les barrages des forces de l’ordre qui fouillaient le quartier de Bab El-Oued (suite au meurtre de six appelés par l’OAS), se heurta à un barrage tenu par l’armée française. C’est un des derniers exemples de guerre civile entre Français. C’est aussi pour Benjamin Stora un des exemples les plus marquants de la censure pratiquée pendant la guerre d’Algérie.

Le dernier bilan officiel est de 46 morts et 150 blessés, bien que de nombreux blessés meurent à l’hôpital Mustapha, où la morgue est débordée. Aucune liste définitive des victimes n’a jamais été établie. Toutes les victimes étaient des civils, européens, quelques juifs séfarades. Toutefois en 2003, dans sa contre-enquête Bastien-Thiry : Jusqu’au bout de l’Algérie française, le grand reporter Jean-Pax Méfret avance le nombre de 80 morts et 200 blessés au cours de ce qu’il nomme « le massacre du 26 mars »[11]. L’association des victimes du 26 mars publie une liste de 62 morts, tous des civils ; 7 militaires (dont 2 gendarmes) sont tués.

Il faut attendre le 12 septembre 2008, pour que la télévision française (France 3), consacre une émission à cet événement méconnu, Le massacre de la rue d’Isly, documentaire de 52 minutes, réalisé par Christophe Weber conseillé par l’historien Jean-Jacques Jordi.

Wikipedia

(Merci à Denfer et Oranie)

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